A signaler : la parution du dernier ouvrage de Rebecca Shankland, professeure des universités en psychologie, chercheuse et conseillère scientifique au sein de l’association SEVE.

« S’initier à la psychologie positive. Pour prendre soin de soi, des autres et de l’environnement ». (Ed. Eyrolles)

Co-écrit par Rébecca Shankland, Marine Paucsik et Jean-Baptiste Baudier, ce livre offre des propositions pratiques, à travers des pistes concrètes, des témoignages vivants et des exercices accessibles.

Favoriser le développement d’un bien-être durable et des compétences de résilience ? C’est ce que propose la psychologie positive. Grâce à une meilleure connaissance de soi, en identifiant ses forces et en accueillant ses émotions, elle permet de porter un regard différent sur son quotidien. Elle invite aussi à accepter ses vulnérabilités pour cultiver des relations authentiques et solidaires, et être en mesure de mieux faire face aux difficultés.

Et comme le bonheur ne tombe pas du ciel, cet ouvrage commence par présenter les bases scientifiques de cette démarche pour se familiariser ensuite avec ses outils.

Préface de Christophe André médecin psychiatre, spécialiste de la méditation en psychothérapie et membre du Conseil d’orientation de la Fondation SEVE :

Cet ouvrage propose de vous faire découvrir différents chemins, éprouvés scientifiquement, que l’on peut emprunter pour aller à la découverte de soi, du fonctionnement humain et de notre rapport au monde avec une attitude d’ouverture, d’attention bienveillante et dans le respect de ses valeurs personnelles. Cette initiation à la seconde vague de la psychologie positive est pratique, elle passe par l’expérience, et s’accompagne d’une explicitation des processus psychologiques et cognitifs activés par les exercices présentés. Cette approche s’inscrit dans une perspective élargie du bien-être qui n’est pas considéré comme principalement fondé sur des émotions ou situations positives dans le quotidien, mais qui s’appuie davantage sur la dimension existentielle de nos expériences humaines. Cette approche repose aussi, rappelons-le, sur une exigence constante d’expérimentation et de validation scientifiques.

C’est Chamfort qui écrivait : « Le plaisir peut s’appuyer sur l’illusion, mais le bonheur repose sur la vérité ». La recherche scientifique ne prétendra jamais détenir la vérité, mais cherchera toujours à s’appuyer sur les faits et les données, non sur des seules convictions. Et ce sont ces faits et ces données qui vont aider à développer des interventions visant à améliorer la santé psychologique et relationnelle.